Une première

Je t’ai envoyé un SMS, je viens de sortir du RER.
06 xx xx xx xx s’affiche.

Il vient vraiment !

En ce dimanche 17 juillet vers 16h30, il vient. Tu verrouilles ton téléphone. À ce moment-là, en faisant ce geste, tu penses à une ancienne blague faite à ta sœur.

Je sonne à l’interphone. Tu m’indiques le chemin d’une petite voix. Tu ouvres la porte.

Il est là.

Bonjour L... !
Ça commence par un bonjour.
Bonjour Laurent !
Tu essayes avec succès de cacher une timidité pourtant bien naturelle dans ces circonstances : tu ne m’as encore jamais vu. De toute façon, c’est aussi difficile pour lui.


Et pourtant, il a l’air doux.


Tu m’offres un verre d’eau. Ta chambre entrouverte, me permet de deviner un joli bordel à l’intérieur.
Oui, je sais, tu avais une démarche à faire ce matin. Après, tu as… oublié. Ce n'est pas une question d’ordre pour l’ordre, L.
On se sent mieux avec un intérieur rangé. Moi qui suis empêtré dans une rénovation complète de mon appart, je peux t’en parler. Ça me bouffe littéralement.


Fais-moi voir ça. Le lit n'est même pas fait ! L…! Si tu ne changes pas ça t’arrivera de plus en plus souvent, ta chambre puis le reste, tu te sentiras moins bien chez toi. Ça commence comme ça, et après, c’est ton estime de soi qui va baisser.

Tu vas dévisser si tu ne réagis pas. Tu me comprends ? Tu m’en avais parlé, tu m’as demandé mon aide, et je vais t’aider… à ma manière. Tu la connais, nous en avons discuté. C’est pour toi, pour ton bien.
Tu baisses la tête.


Il avait l’air doux.


Le canapé, cela va aller. Viens. Tu sais que c’est la punition ma manière. C’est la Fessée. Tu le sais. Viens ici. Tu dois t’allonger sur mes genoux.

Une fessée sur le pantalon, il s’en contentera peut-être ?

Je m’assure que tu es… confortablement installé. C’est important. Je te veux concentrer sur la fessée, que rien ne te gène, ne te perturbe, que tu ne sentes qu’elle. Je promène ma main sur tes fesses. Il hésite ? Je veux que la première claque te pince par surprise. Bien sur un peu plus tard, ton pantalon sera baissé. Je fais des pauses, me montre tendre. C’est important aussi. Je te donne la fessée, parce que tu l’as mérité et parce que tu m’es précieuse, pour t’aider.

Ça t’énervera peut-être, sur le moment, mais non savons tout deux que la fessée se donne sur les fesses, que je dois baisser ta culotte. Oui, c’est plus cuisant. C’est une punition. Pour t’aider, tu seras une meilleure personne après. Mais je dois être sévère.
La fessée est longue, je n’épargne même pas le haut des cuisses, parfois, tu as un peu de mal à la supporter. Je t’aiderais. Mais L..., arrête de gigoter comme cela. Cette fessée n’est pas terminée, crois moi. Parfois, ma main te caresse, les fesses, pour adoucir le feu, le dos pour que tu te sentes aimé. Mais je m’aiderais aussi, peut-être avec la brosse. Qui sait ? Celle en plastique ou celle en bois, d’ailleurs ?

Tu deviens moins rebelle et acceptes la punition. De toute façon, il y a longtemps, que j’ai saisi ta main qui voulait protéger tes arrières. Une pause tendresse et ce sera le coin. Pas longtemps, rassure-toi. J'entrevois tes yeux humides. Je veux voir mon travail, et te laisser souffler. Tu en à besoin, je le sens. Je suis sévère. Je ne suis pas cruel.

Et tu le sais. La punition n’est pas finie. Bientôt, tu es courbée, sous mon bras, pour te faire apprécier la verticalité des claques, ou ma tawse spéciale. Je caresse parfois. Puis tu devras te pencher, ce sera le battoir à tapis. Oh, pas à l’Anglaise, pas cliniquement, pas avec froideur, et tu n’en connaîtras pas à l’avance le nombre de coups. Le gros martinet ou le petit ? Je repense à ce que tu m’avais dit sur les floggers, je vérifie l'état de tes fesses. Pause tendresse.


Je fais siffler la cane. Tu te crispes. Oh, 6 coups ? 12 ? Je sais qu’elle te fait peur. Je t’avais montré comment elle peut être non douloureuse, ou si peu, mais maintenant, tu sais qu’elle ne sera pas clémente, que j’ai étudié l’art de bien la donner. Au 4e coup, c’est trop dur pour toi, tu murmures un « pardon, s’il te plaît, plus ».


Non, je ne suis pas cruel. Je connais la peine que tu endures, alors je t’interroge et, oui, tu rangeras ta chambre, enfin, c’est ce que tu me dis, et je te sais très honnête. C’est fini, la punition est terminée. Doucement, je t’aide à te relever. Je t'essuie quelques larmes. Tu as bien mérité un câlin. Tu peux te blottir. Je te caresse doucement les cheveux, prononce des mots apaisants. Je suis plus qu’affection pour toi. Je te trouve émouvante.


Il est doux.

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